jour 19

le 31 juillet

Lac de Caillauas - Bénasque

Grand beau mais grand vent!

Col des Gourgs-Blancs.

   
Montée facile mais toujours cette incertitude sur les conditions. Cela gâche un peu du plaisir mais ajoute aussi du piment... C'est le genre d'endroit où je ne serais pas fâchée de rencontrer du monde, mais depuis le début, dans tous les passages délicats, nobody!

Finalement ce premier col se négocie très bien. Sur l'autre versant, il y a moyen de passer sur les rochers.

Le deuxième col...

 
La première vision sur le col du Pluviomètre est impressionnante! Il paraît raide, mais j'ai bien conscience d'être en face, ce qui altère la réalité. Il y a deux personnes en train de le descendre (aurais-je été entendue?).

Je note au passage la chance d'avoir une telle visibilité et j'imagine le même itinéraire dans les nuages...

Une fois de plus, ça passe sans encombre.

Du Pluviomètre, la tension ayant baissé, je peux savourer ce qui m'entoure et une partie de l'itinéraire parcouru.

    

Je comprends l'insistance du topo à ne pas négliger cette étape.

Au refuge du Portillon je récolte des infos sur le col de Litérola: beaucoup de neige, "tendue" le matin. Il est midi, aucun signe de fatigue, autant enchaîner, sinon je serais obligée de faire une grasse matinée le lendemain avant que la neige ne "revienne"!

Dans la montée, je croise un randonneur qui vient de le franchir en sens inverse. Il me dit qu'une avalanche de neige et de pierres lui est passée à 10 mètres. Il reconnaît ne pas avoir choisi l'itinéraire le plus "sécurit" et me conseille sur celui que je devrais prendre. Il me donne aussi de précieuses informations sur le col des Mulleres que je dois passer dans quelques jours.

Le descente du Literola avec effectivement beaucoup de neige.

Je souffle, je respire, je déguste mon bonheur. Le plus dur est fait!

Toutes les grosses parties enneigées sont finies (à part l'Anéto mais j'aurai alors du matériel...).

Il me reste une longue descente pour finir cette étape technique.

Je m'autorise à descendre en "ramasse" pour la première fois.

   

Après 11 heures d'efforts, je rejoins, en pleine forme et de bonne humeur, la route qui va me permettre de me reposer à Bénasque. J'ai deux jours d'avance sur le topo et sur mon RDV avec Peïo pour l'ascension de l'Anéto. Cette portion de route, je crois que j'ai le droit de la faire en stop puisqu'elle est hors itinéraire...

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