Alimentation J'étais partie dans l'idée de me
Alimentation
J'étais partie dans l'idée de me nourrir le plus souvent possible avec ce que contiendrait mon sac à dos.
Cela a été le cas pour les 8 premiers jours, puis je me suis aperçue que je ne mangeais pas suffisamment. Je ne manquais pas de denrées, je n'avais juste pas très faim. Cela ne me paraissait pas raisonnable sur la durée au regard des efforts à fournir. Je me suis donc imposée un premier repas en gîte que j'ai dévoré. Par la suite, j'ai souvent alterné repas en refuge et "popotte" maison. Outre le fait que j'avais alors une alimentation plus en harmonie avec l'activité, j'avais aussi le plaisir de savourer de bons plats, de partager d'agréables moments autour d'une table, et de voir le poids de mon sac diminuer un peu.
Je suis donc partie avec une autonomie de 7 jours. Grosse erreur! Il est possible de se ravitailler très souvent sur le début du parcours (les 1er, 2ème, 3ème et 5ème jours), mais la peur de manquer ou de ne pas trouver ce que l'on aime...
J'avais prévu un ravitaillement par mes parents le 7ème jour au col de la Pierre St Martin. J'aurais pu facilement m'en passer, mais cela a été l'occasion de changer le réchaud à bois pour le réchaud à gaz comme prévu, et de récupérer les cartes pour la suite de l'itinéraire.
Encore des possibilités de se ravitailler au Somport, à Gavarnie, à Parzan et pour ceux qui acceptent le détour à Bénasque.
Après cette première moitié de parcours, les opportunités sont plus rares et le sac retrouve son bombé initial. A ce moment là, le panachage avec les refuges devient encore plus intéressant.
Il m'a fallu également modifier mon itinéraire pour trouver un commerce, et remplacer quelques denrées immangeables (à mon goût...).
Sur la fin de la traversée, à partir de l'Andorre, il est de nouveau aisé de trouver de la nourriture.
Un petit réconfort quand l'occasion se présente...
Le plus souvent je mangeais:
Petits déjeuners: céréales les premiers jours, des chocos le reste du temps. Un thé et un café.
Déjeuners: pain de mie, saucisson ou chorizo ou jambon, gruyère et chocolat.
Diners: soupes déshydratées, pâtes chinoises ou pâtes à cuisson rapide, chocolat et tisane.
Vivres de courses: fruits secs, amandes, barres céréales...
A l'occasion quelques fruits et jus de fruits.
Et bien-sûr de temps en temps, les repas préparés et servis en refuge (le plus souvent délicieux).
La seule chose qui m'aura manquée durant ces 40 jours, tous domaines confondus (alimentation, équipement...): un jus d'orange certains matins!
J'ai perdu entre 3 et 4 kgs... mais que l'on se rassure, je les ai déjà retrouvés!