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HRP

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25 novembre 2008

Alimentation J'étais partie dans l'idée de me

Alimentation

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J'étais partie dans l'idée de me nourrir le plus souvent possible avec ce que contiendrait mon sac à dos.
Cela a été le cas pour les 8 premiers jours, puis je me suis aperçue que je ne mangeais pas suffisamment. Je ne manquais pas de denrées, je n'avais juste pas très faim. Cela ne me paraissait pas raisonnable sur la durée au regard des efforts à fournir. Je me suis donc imposée un premier repas en gîte que j'ai dévoré. Par la suite, j'ai souvent alterné repas en refuge et "popotte" maison. Outre le fait que j'avais alors une alimentation plus en harmonie avec l'activité, j'avais aussi le plaisir de savourer de bons plats, de partager d'agréables moments autour d'une table, et de voir le poids de mon sac diminuer un peu.

Je suis donc partie avec une autonomie de 7 jours. Grosse erreur! Il est possible de se ravitailler très souvent sur le début du parcours (les 1er, 2ème, 3ème et 5ème jours), mais la peur de manquer ou de ne pas trouver ce que l'on aime...

J'avais prévu un ravitaillement par mes parents le 7ème jour au col de la Pierre St Martin. J'aurais pu facilement m'en passer, mais cela a été l'occasion de changer le réchaud à bois pour le réchaud à gaz comme prévu, et de récupérer les cartes pour la suite de l'itinéraire.

Encore des possibilités de se ravitailler au Somport, à Gavarnie, à Parzan et pour ceux qui acceptent le détour à Bénasque.

Après cette première moitié de parcours, les opportunités sont plus rares et le sac retrouve son bombé initial. A ce moment là, le panachage avec les refuges devient encore plus intéressant.

Il m'a fallu également modifier mon itinéraire pour trouver un commerce, et remplacer quelques denrées immangeables (à mon goût...).

Sur la fin de la traversée, à partir de l'Andorre, il est de nouveau aisé de trouver de la nourriture.

 

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Un petit réconfort quand l'occasion se présente...

   

Le plus souvent je mangeais:

Petits déjeuners: céréales les premiers jours, des chocos le reste du temps. Un thé et un café.

Déjeuners: pain de mie, saucisson ou chorizo ou jambon, gruyère et chocolat.

Diners: soupes déshydratées, pâtes chinoises ou pâtes à cuisson rapide, chocolat et tisane.

Vivres de courses: fruits secs, amandes, barres céréales...

A l'occasion quelques fruits et jus de fruits.

Et bien-sûr de temps en temps, les repas préparés et servis en refuge (le plus souvent délicieux).

La seule chose qui m'aura manquée durant ces 40 jours, tous domaines confondus (alimentation, équipement...): un jus d'orange certains matins!

J'ai perdu entre 3 et 4 kgs... mais que l'on se rassure, je les ai déjà retrouvés!


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10 novembre 2008

Résumé. Je ne l'apprendrai pas à grand monde,

Résumé.


Je ne l'apprendrai pas à grand monde, aussi personne ne m'en voudra de l'affirmer:

les Pyrénées sont belles!


L'itinéraire de la HRP est varié, original, parfois exigeant, souvent sauvage, presque toujours esthétique! Il serait fantastique s'il pouvait éviter les rares mais désagréables portions de routes.

 

La solitude que je recherchais m'a offert un réel bien-être et surtout un grand sentiment de liberté. Jamais d'ennui, jamais de lassitude.

J'attendais encore plus de ces longues heures à marcher sans voir personne, de ces bivouacs seule... mais le résultat n'a pas été à la hauteur de mes exigences.

Il est en effet difficile de se concentrer sur une réflexion quand il y a effort physique à fournir, quand il faut ne pas perdre un itinéraire, quand il faut gérer le quotidien tel que manger, dormir, se laver... quand les yeux s'émerveillent de chaque nouveau décor, que les sens comme l'ouïe et l'odorat sont sans cesse sollicités.

Depuis mon retour, j'ai entamé la lecture de "longue marche" de Bernard Ollivier. Il écrit que la marche est plus propice à la rêverie qu'à la réflexion. Je ne connais rien de plus juste. Mes pensées s'évadaient sans cesse et je n'avais aucune envie de les structurer ou de les canaliser. Elles aussi avaient droit à leur part de liberté.

Le moment qui permettait le plus d'approcher un état plus enclin à trouver un semblant de plénitude, était le repos qui suivait le déjeuner, alors que le plus dur de la journée était passé, que séchaient au soleil tente et duvet, que le temps semblait suspendu, que l'heure était à l'inactivité et à la totale passivité dans un décor le plus souvent enchanteur!

Peut-être que des étapes plus courtes (moins d'efforts physiques) sur une période encore plus longue, se prêteraient davantage à un épanouissement d'ordre plus intellectuel...

 

 

Quoiqu'il en soit, cette traversée m'a comblée. Je l'ai effectuée sans souffrances (ou si peu), avec une météo bien clémente dans l'ensemble, et grâce au précieux soutien de mes proches.

 

  • Merci donc à mon compagnon qui m'a toujours supportée (dans les différents sens du terme), avant et pendant la traversée, et aussi pour s'être gentiment occupé de mon chien.

 

  • Merci à Janot pour le prêt de matériel, pour ses conseils et ses encouragements.

 

  • Merci à Péïo pour m'avoir accompagnée à l'Anéto et pour m'avoir dit au téléphone le 11ème jour:

        -"tu vas arriver à Banyuls et on le fêtera au champagne"

        et non pas "Si tu arrives à Banyuls..."

        Enorme différence l'absence du "si"!

        Ce jour là, j'ai su que j'y arriverais (et pas pour le champagne!).

 

  • Merci aussi à Cécile pour sa compagnie sous l'orage, à Laurence, Sylvie et Agnès pour leur soutien téléphonique, à Michel pour le suivi internet, et à tous ceux qui m'ont envoyé un petit message.

 

  • Et enfin, merci à ma maman, qui n'a pas cautionné mon projet, qui a essayé de me dissuader de partir, qui m'a régulièrement demandé si je ne voulais pas rentrer... mais qui m'a dit au téléphone le 29 ème jour exactement, un dimanche:

        -"je reviens de la messe, ma prière était pour toi, pour que tu réussisses

        et qu'il ne t'arrive rien".

        Bien que non-croyante, cela m'a fait l'effet d'une bénédiction et j'en ai

        gardé le sourire toute la journée!


Un dernier mot pour qualifier cette traversée: MAGIQUE!

   




 

 

 

6 novembre 2008

Les rencontres.


Les rencontres humaines ont largement contribué à la réussite de cette traversée. De nombreux échanges avec les bergers, avec les gardiens de refuges ou les gérants de gîtes, avec les autres randonneurs bien-sûr, mais aussi avec les habitants de villages ou hameaux.

Au passage, énormes progrès en anglais et surtout en espagnol. Quand je commençais à bien me débrouiller en espagnol ( réminiscences de cours scolaires et de méthode assimil, plus acquisition de vocabulaire au jour le jour), je suis entrée en Catalogne et tous mes efforts ont été réduits à néant... mais en insistant un peu, le Catalan est souvent d'accord pour s'exprimer en Castillan!

Etre seul(e) facilite grandement les contacts; les gens m'ont abordée toujours très naturellement. Ils m'ont souvent proposé de partager un verre, un repas, un bout de chemin, un moment de discussion, et offert le gîte quand je n'avais pas de solution confortable pour la nuit.
Certains m'ont dépannée lorsque mes réserves alimentaires n'étaient pas à la fête.
J'ai collectionné un large éventail de sourires, rires, encouragements, mots gentils, conseils...

Du fait de ne pas avoir de compagnie pendant de longues heures, je devais moi-même être plus encline à la discussion.

Sans la quantité et la qualité de ces instants riches et vrais, cette traversée n'aurait pas eu la même saveur.



Quelques phrases que j'ai entendues et réentendues tout au long du chemin:

   

"Et vous marchez seule?"

Il m'est arrivée une fois de mentir et de dire que j'avais juste un peu d'avance sur les copains...


"Depuis Hendaye !!??"

Plus je me rapprochais de l'arrivée, plus il y avait d'exclamation, aussi j'évitais de le mentionner.

 
"Vous n'avez pas peur?"

Là, au début je répondais "de quoi?", et à certains hommes "de qui?"... Après le premier orage, je faisais moins la maligne et je disais "oui, j'ai peur!"

 

"Suerte" ( bonne chance en espagnol)

 

"Valiente" (vaillante)

 


6 novembre 2008

Forme Physique Pas de soucis majeurs rencontrés.

   

Forme Physique


Pas de soucis majeurs rencontrés.


Quelques jours ont été nécessaires à l'organisme pour s'adapter:

- Les points de contacts des hanches et des épaules avec le sac se sont fait oublier dès le 5ème.

- Idem pour les muscles que je n'ai (et ce n'est pas bien!) pas pris la peine d'étirer régulièrement.

- Avec le concours de la pluie, j'ai retrouvé les joies des ampoules. Je suis stupéfaite des ressources du corps humain: mes pieds (bien meurtris) ont fini par guérir, sans leur accorder la moindre journée de repos!

Seule une douleur ne s'est pas effacée sur ces premiers jours: je ne sais dormir que sur le côté et l'appui haut du fémur sur sols durs, me procure une souffrance, encore plus prononcée par températures froides.

De temps en temps est apparue une gêne ici ou là (tendon d'Achille, mollet...) que je ne négligeais jamais et combattais en ralentissant le rythme ou en modifiant temporairement ma façon de marcher.   

   

Les bienfaits de l'eau:


Tous les jours ou presque, j'ai eu la possibilité de me laver:

- Douche bien chaude dans certains refuges et gîtes.

- Robinet d'eau froide dans d'autres refuges, sur des lieux de pique-nique, près de cabanes...

- Eau bien froide des torrents ou des lacs.

Dans tous les cas (et particulièrement dans les torrents), c'était un vrai plaisir. Dans ce contexte randonnée, me laver me procure un tout autre bien-être que celui obtenu dans ma salle de bains: une vraie "remise à neuf"!
Cette "tâche" quotidienne restera un des moments forts de cette traversée: du pur bonheur!

 

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Les indispensables:

Du savon d'Alep en faible quantité.

De la crème NOK pour soigner mes pieds. En massage le soir après l'effort, le réconfort était incontestable.

Un gel contenant du camphre, qui me servait à soulager un genou un peu fragile.

Compeed et élastoplast pour protéger et soigner mes pieds. Certains jours je ne m'occupais que d'une partie des ampoules, pas toujours certaine de l'intérêt d'une double peau... et pour voir la différence!   

Crème solaire écran total, et stick à lèvres.

 


6 novembre 2008

Cartographie, orientation: - Ma bible: le Véron.

   

Cartographie, orientation:

 


- Ma bible: le Véron.

Ce topo était, avec mon appareil photo, le dernier article dont j'aurais voulu me séparer. Je l'ai trouvé très bien fait.

Au risque de surprendre, je dois avouer qu'il est à l'heure actuelle en "pièces détachées"; dès les premiers jours, ayant pris la pluie, je n'ai pas eu de scrupules à lui arracher les pages, et à mettre dans ma poche uniquement celles concernant l'étape du jour. Régulièrement, je renvoyais par la poste les feuilles inutiles, accompagnées des cartes de même condition.

- Les Cartes:

Des cartes au 50 000ème revisitées par ma paire de ciseaux, et un seul morceau de carte au 25 000ème qui me sera d'une grande utilité puisque c'est la seule fois où j'aurai besoin, dans le brouillard, d'une bonne précision.

Je n'ai pas pris de cartes pour les trois premiers jours et je n'ai pas trouvé en
Andorre (!!!), les cartes pour les neuf derniers. Elles ne m'ont pas manqué (des extraits figurent dans le topo).

Je n'ai donc jamais été pénalisée par le poids des cartes.


- Une montre altimètre
, indispensable!

- Une boussole, bien utile!


Avec tout cela, pas de problème, à l'exception de deux erreurs d'itinéraires rectifiées dans les 5 premières minutes, et d'une mauvaise interprétation du topo qui m'a fait perdre 20 minutes une fois, et rajouter 200 m de dénivelé une autre fois.

 

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Détails "volés" sur un immense mur dans un magasin de sports à Bénasque.

 


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6 novembre 2008

L'EQUIPEMENT vue de l'ensemble de mon équipement:

      


                           L'EQUIPEMENT

 

vue de l'ensemble de mon équipement:


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                 Sac et couchage  3799g

1   1140 g   Sac à dos osprey Talon 44L

2   1005 g   Tente Rip'air mono-paroi, autoportante

3     567 g   matelas Thermarest

4   1085 g   duvet Valandré Lafayette M

 

                  Cuisine  444 g

5     183 g   Réchaud à bois BushBuddy (pour les sept premiers jours et remplacé

                  après par réchaud à gaz)

       123 g   Gamelle Titan kettle MSR

        18 g    P3RS réchaud à alcool

       120 g   bol, cuillère, couteau, 2 briquets, micro éponge

                  et micro échantillon de produit vaisselle

         

                     Protection pluie   466 g

6      135 g  protège-sac

7       96 g   Jupe maison anti-pluie

8      235 g   veste Montura Magic imper-respirante


                 Vêtements  1305 g

9       300 g   légère doudoune Patagonia

10     325 g   veste Schoffel micro+

11     174 g   T-shirt manche longue

12     116 g   Short

13     148 g   Collant

14       32 g   Bonnet TSL

15       42 g   Bob Ice Peak

16       45 g   Gants

17       39 g   Buff

18       46 g   Chaussettes X-Socks

19       38 g   Slip

    

                    Hygiène  480 g

20       20 g   Serviette microfibre

21      400 g   Crème solaire, stick lèvre, savon, dentifrice, brosse à dent, médicaments, élastoplast, compeed, micropure, échantillons de Nok, d'anti-moustique, de biafine... mini couteau suisse, suspente, épingles à nourrice et bouts de chambre à air.                

22       60 g    PQ + Kleenex

 

                    Divers: 1566 g

23     117 g   gourdes souples

24      33  g   carnet de notes et crayon

25       16 g   lunettes

26       70 g   Lampe frontale

27     110 g    Cartes d'identité, vitale et CAF et argent

28      38 g    Ziplok et sac poubelle

+      456 g    TOPO et cartes (variable selon la portion de la traversée)

+       32  g    Boussole

+      123 g    Tel. et chargeur

+        95 g    Lecteur MP3

+        56 g    filtre Frontier Pro

+       170 g    tong

+      250 g    APN

 

  8 kg 060    TOTAL sans consommables

    

     13 kg            Estimation Total maximum, avec eau et nourriture (au plus fort de la traversée, après ravitaillement).

   11 kg 500       Estimation Total moyen, avec eau et nourriture.

      

Sur moi:

A   Chaussures North Face Prophecy

B    Bâtons Camp

+   Chemise manches longues, blanche.

+    Pantalon léger avec poche sur la cuisse pour APN

+   Sous-vêtements et chaussettes

+    Lunettes de soleil

+    Montre altimètre

    

 


6 novembre 2008

PREPARATION Traverser la chaîne Pyrénéenne

PREPARATION

 

Traverser la chaîne Pyrénéenne figurait dans mes intentions depuis déjà quelques années, mais c'était un projet bien mal défini; peut-être une envie de rendre hommage à mon "pays" d'origine (que j'ai délaissé pour un massif alpin), en lui consacrant un laps de temps plus important que celui lié aux visites familiales. Comme si je voulais me faire pardonner...

   
Cette année, mi-avril, le projet a vraiment pris forme. J'allais avoir le temps (quelle chance), la possibilité de faire garder mon toutou (ce n'est pas le plus simple) et j'avais surtout une solide envie de vivre une petite "aventure" en solo.

   
Au début, je n'étais pas fixée sur l'itinéraire: choix entre le GR 10 en France, le GR 11 en Espagne et la HRP entre les deux pays. Cette dernière l'a emporté haut la main en raison de son côté "sauvage", de sa moindre fréquentation, de sa plus grande exigence technique, et, pour reprendre un terme cher à Georges Véron, de son élégance!

   
De mi-avril à mi-juillet, date du départ, cela laisse trois mois...trois mois de préparation, trois mois à rêver, imaginer, supposer, douter...

   
Bien sûr, il n'est pas nécessaire d'avoir trois mois pour préparer une randonnée, d'autant plus que, souffrant d'un genou, je ne voulais pas faire de préparation physique particulière. Sur ce point, j'ai choisi d'adopter la politique de l'autruche: "je ne sollicite pas mon organisme, je verrai bien sur place!"

 

 
J'ai préféré passer beaucoup plus de temps à alléger mon sac à dos.

   
Pour cela je suis devenue "addict" à l'excellentissime forum randonner.leger.org.

J'y ai appris à faire un réchaud à alcool de moins de 20 g, à réaliser des cartes sur mesure, à remplacer ma serviette de toilette (déjà bien légère) par une lavette microfibre de 20 g au rayon ménager... Je m'y suis nourrie de discussions relatives à l'environnement, à la simplicité volontaire... et je m'y suis aussi amusée à suivre des échanges plus houleux, mais toujours sans débordements et sans jamais de vulgarité. Une référence ce forum!

   
J'ai passé aussi du temps à tester une partie de l'équipement. C'était bien la première fois que je me réjouissais du mauvais temps et pouvoir ainsi vérifier la respirabilité/imperméabilité de ma veste ou l'efficacité de ma jupe maison anti-pluie.

   
J'ai testé différents savons en tant que savons mais aussi en tant que shampoings, dégusté de nouveaux aliments, comparé plusieurs réchauds, étudié mon itinéraire, fixé maintes fois le choix de mes vêtements....

 
BREF, trois mois intenses, indissociables de la traversée proprement dite; les deux faisant un TOUT!

 


5 novembre 2008

Jour 40

le 21 août

Col de l'Ouillat - BANYULS!

Grand beau et très chaud.

 

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Pas d'inscription mais c'est sûr, la mer c'est par là!

 

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Départ difficile. Serait-ce le vin blanc de la veille? Aurais-je fêté la "victoire" un peu trop tôt?
Il me faut la moitié de l'étape pour être bien.

Sur la fin, je souffre un peu de la chaleur.

   
   

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Toujours plus près...

   

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Elle est là!

Oui mais il y a trop de monde! La tradition veut que le randonneur ayant effectué la traversée (HRP ou GR 10) se jette à l'eau mais là, ce n'est pas possible: il ne reste pas un accès à l'eau et je me sens totalement décalée avec tous ces gens! Je vais aborder l'eau par les blocs sur le côté de la plage, y tremper mes pieds et respecterai la tradition le lendemain matin sur une plage déserte.

 

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Difficile de réaliser que c'est fini. Je passe quelques coups de téléphone pour partager cette arrivée avec ceux qui m'ont soutenue tout au long de la traversée.

J'ai tout le temps maintenant de savourer mon bonheur...

 





   
5 novembre 2008

jour 39

le 20 août

Ermitage - Gîte Col de l'Ouillat

Couvert sauf le soir au gîte.

 

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La mer, de plus en plus près... 

 

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Cure de mûres.

Aujourd'hui, à partir de Las Illas, l'itinéraire est entièrement commun avec le GR 10. Pas besoin de topo, de boussole, d'alti... trait rouge/trait blanc!

Et bien ce n'est pas si facile que ça de suivre un GR. Plusieurs fois, je me demande où j'en suis et le soir, au gîte, alors que le soleil fait sa première apparition, je le vois qui se couche à l'EST! Je suis complètement désorientée et suis obligée de ressortir topo et boussole! J'avoue que cela me perturbe un peu.

   


5 novembre 2008

jour 38

le 19 août

Batère - Ermitage Las Salinas

Couvert, très couvert et pluie.

 

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La seule éclaircie du jour sur la tour de Batère.

Arrivée de bonne heure à Amélie les Bains.
D'après la météo, si je veux arriver à Banyuls sous le soleil, il me faut modifier les étapes et donc commencer par rallonger celle-ci.
Oui mais le ciel est très chargé... et j'ai peur de l'orage.
Oui mais arriver à Banyuls sous la pluie, c'est dommage...
Bref, pas besoin d'être plusieurs pour négocier des décisions; toute seule, j'arrive très bien à tergiverser!
Pour finir, je décide de continuer.

 

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Mas de Can Félix

Ces quatre heures supplémentaires se déroulent dans une atmosphère un brin angoissante: sous les chênes puis sous les châtaigniers, peu de visibilité! Elle est dû en partie aux feuillages mais aussi au brouillard. Pas de présence humaine et le tonnerre qui tonne à trois reprises (mais pas trop près...). Il manque un peu d'humidité? Voici la pluie!

Un beau chevreuil me fait mesurer la chance que j'ai d'être là!

 

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Un petit feu à l'ermitage Las Salinas et tout sera bien sec...et bien parfumé!

   


 

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